Comprendre les origines de l'intelligence artificielle
- Processus créatif
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Publié le 13 décembre 2024
Mis à jour le 13 décembre 2024
L’euphorie autour de l’intelligence artificielle (IA) ne date pas d’hier. Dès les années 90, Hollywood s’en empare avec des films cultes comme Terminator (et son IA destructrice Skynet) ou Blade Runner. Mais ce qui relevait de la science-fiction est désormais bien réel, grâce à des entreprises comme OpenAI et son révolutionnaire ChatGPT lancé fin 2022, ou encore Boston Dynamics avec ses robots fascinants, tels que Spot.
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
L’intelligence artificielle, ou IA, désigne des technologies capables d’exécuter des tâches complexes grâce à des algorithmes d’apprentissage. Contrairement à une idée reçue, ces systèmes n’imitent pas vraiment le raisonnement humain ; ils utilisent des données et des modèles statistiques pour produire des résultats adaptés.
Le terme intelligence artificielle a été popularisé en 1956 lors de la conférence de Dartmouth, grâce à John McCarthy, considéré comme l’un des pères fondateurs de ce domaine. Dès les années 40-50, des pionniers comme Alan Turing imaginent déjà des machines capables de "penser", ouvrant la voie à de nombreux travaux et débats.
D’abord réservées aux sphères militaires – un peu comme Internet à ses débuts –, les applications de l’IA peinent à séduire les investisseurs. Les années 70 et 80 sont marquées par les hivers de l’IA, des périodes où les promesses technologiques ne se concrétisent pas.
Mais les années 90 changent la donne. IBM développe Deep Blue, une IA spécialisée dans le jeu d’échecs. En 1997, cette machine entre dans l’histoire en battant le champion du monde Garry Kasparov lors d’un match revanche. Une victoire technologique marquante, qui illustre le potentiel de l’IA dans des contextes très précis. Arte a consacré une série fascinante à cet affrontement.
Le vrai tournant arrive dans les années 2000 avec le Web 2.0 et l’essor de l’apprentissage automatique (machine learning) et de l’apprentissage profond (deep learning). Ces avancées permettent aux machines d’apprendre en analysant des données massives. Désormais, l’IA est omniprésente : elle alimente les moteurs de recherche, analyse nos comportements en ligne et personnalise nos expériences numériques.
Conclusion
Aujourd’hui, les investissements dans l’intelligence artificielle atteignent des sommets. La France prévoit d’injecter 1,5 milliard d’euros dans ce domaine pour rivaliser avec des géants comme la Chine, dont les ambitions atteignent des centaines de milliards à l’horizon 2030.
L’IA ne se contente plus de suivre : elle façonne le futur. Chaque mois apporte son lot de modèles et d’innovations, repoussant les limites de ce que ces technologies peuvent accomplir. La science-fiction semble aujourd’hui rattrapée par la réalité.
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