Entre transmission et partage

Les outils évoluent, mais les processus de réflexion et de création demeurent largement constants. Transmettre mes techniques et mes habitudes est un vrai plaisir. La rencontre entre mes pratiques et celles des étudiants crée une dynamique enrichissante. J'apprends autant qu'eux à m’adapter aux évolutions du métier.

L'un des inconvénients de travailler seul est d'adopter parfois de mauvaises habitudes. L'enseignement m'aide à garder les bons réflexes et à revisiter mes méthodes, en les décortiquant minutieusement.

Enseigner aux jeunes

Face à un public jeune, entre 18 et 24 ans, la tentation d’adopter des familiarités est naturelle. Je me positionne souvent en "grand frère", cherchant à leur transmettre des clés pour réussir. Cependant, j’ai appris que les préserver des difficultés est une erreur. Ils doivent se confronter à leurs échecs pour progresser.

Mon rôle est de les préparer au monde professionnel en leur offrant un aperçu de la réalité, bien loin des idées véhiculées par Internet et les réseaux sociaux.

Former des salariés

Avec des professionnels déjà en poste, mon approche est différente. Je deviens un véritable accompagnateur. Ils connaissent souvent les outils, savent ce qu’ils attendent de la formation, et cela nous permet d’approfondir les techniques et processus.

Ces formations me permettent aussi de rencontrer des profils enrichissants, humainement et professionnellement. Si la formation est un succès, cela ouvre des opportunités pour mon activité freelance.

Conclusion

Devenir formateur était une idée que je n’avais pas prévue d'explorer tout de suite. Mais l’opportunité s’est présentée, et je l’ai saisie. Cela m’a permis d'assurer une stabilité financière tout en poursuivant mes missions créatives en tant qu’indépendant. Être formateur n'est qu'une facette de mon travail, mais elle reste une partie essentielle de mon parcours.